Analyses et études 2015

    • Frédéric Crahay (Mémoire d'Auschwitz ASBL) : Le centre d’euthanasie de Hadamar (PDF)
      Les sites qui peuvent être qualifiés de lieux de mémoire et de lieux d’histoire en même temps sont assez rares. Le musée de Hadamar (Gedenkstätte Hadamar), situé dans le Land de Hesse en Allemagne, est de ceux-là. Ce lieu méconnu est pourtant un des centres emblématiques de ladite Aktion T4, qui visait à éliminer les personnes handicapées ou jugées « inutiles » pendant la période nazie, de 1933 à 1945. Bien que l’Aktion T4 n’ait duré que d’août 1939 à août 1941, le Landesheil und Pflegeanstalt Hadamar a été le lieu où pas moins de 10 072 personnes d’origine allemande et autrichienne ont trouvé la mort dans un relatif secret.

 

    • Frédéric Crahay (Mémoire d'Auschwitz ASBL) : Séminaire au Site-Mémorial du Camp des Milles (PDF)
      En complément du séminaire suivi en juillet 2013 à Yad Vashem en Israël, la Fondation MERCi a proposé aux participants de suivre une formation de deux jours organisée par le Site-Mémorial du Camp des Milles, situé près d’Aix-en-Provence dans le midi de la France, en partenariat avec Yad Vashem. Le séminaire fut également l’occasion de voir la signature de la convention entre Yad Vashem et le Site-Mémorial du Camp des Milles, afin d’entériner une collaboration plus étroite.

 

    • Frédéric Crahay (Mémoire d'Auschwitz ASBL) : Voyage d’études sur les traces de la Shoah en Lituanie (PDF)
      De façon bisannuelle, le Bildungswerk Stanislaw Hantz emmène des personnes intéressées par le sujet sur les traces de la Shoah en Lituanie. Cette organisation de volontaires située à Kassel en Allemagne possède une bonne expérience en la matière. Elle propose, outre le voyage en Lituanie, des voyages vers la Pologne et vers l’Ukraine ayant pour thème central le génocide perpétré par les nazis sur les habitants d’origine juive dans ces pays. Le cas de la Lituanie est un cas à part, car la mémoire en plusieurs couches se distingue particulièrement bien dans ce pays.

 

 

    • ÉTUDE : Frédéric Crahay (Mémoire d'Auschwitz ASBL) : Effacer les traces pour changer l’Histoire. Les implications actuelles de l’Aktion 1005 et état des lieux de la recherche (PDF)
      De la Shoah, la mémoire collective ne retient souvent que les images de la libération des camps de concentration. Elle passe ainsi à côté de l'histoire des centres d'extermination qui étaient au cœur du génocide des Juifs d'Europe. Ce n'est que depuis quelques années, grâce aux nouvelles recherches et aux fouilles archéologiques, que l'on peut mieux appréhender ce qui s'est passé dans de tels centres de mise à mort et comprendre les stratégies de camouflage mises en œuvre pour dissimuler le crime.

 

    • Sébastien Ledoux (Université Paris 1) : Dans l’entretemps de l’invention du « devoir de mémoire » (PDF) Il est régulièrement affirmé dans le champ scientifique que l’invention du devoir de mémoire remonte à la fin de la Seconde Guerre mondiale, exprimant pour les témoins rescapés la volonté de transmettre l’expérience génocidaire. La référence à Primo Levi, désigné comme l’auteur du terme, est régulièrement invoquée, confirmant ce cadre historique. Pour autant, à l’appui d’un examen approfondi de différentes sources réalisé sur plusieurs années dans le cadre d’une recherche doctorale, on constate que le néologisme devoir de mémoire est apparu ailleurs pour se référer à autre chose. Une telle recherche consacrée à l’analyse historique du terme a ainsi entrainé pendant l’enquête la mise à jour d’espacements en démêlant l’opération historique établissant son invention, de la mémoire discursive du terme.

 

 

 

    • Philippe Mesnard (Mémoire d’Auschwitz ASBL) : 100 ans après... Un laboratoire mémoriel entre Arméniens et Turcs ? (PDF)
      Le génocide perpétré en 1915 sur les Arméniens de Turquie suscite toujours de nombreux débats, controverses, déclarations de principe, prises de position et oppositions, négation. Pourtant, de plus en plus ouvertement, des liens se tissent, des passerelles sont établies et des échanges renforcés entre les communautés arménienne et turque. Une réconciliation est-elle possible ?

 

 

 

    • Philippe Mesnard (Mémoire d’Auschwitz ASBL) : Entretien avec Jochen Gerz, « Le nom est souvent le dernier bout du chemin de la mémoire » (PDF)
      Jochen Gerz est une des grandes figures de l’art contemporain, il crée généralement à l’air libre et travaille avec ceux qui seraient son public s’il ne les invitait à être des acteurs à l’œuvre, des citoyens européens engagés. Il a traversé l’Europe et continue de la traverser en y déposant ses œuvres comme des balises paradoxales, puisqu’un certain nombre d’entre elles sont amenées à disparaître après avoir invité ceux à qui elles sont destinées – habitants de quartier ou du monde – à se responsabiliser pour pouvoir vivre ensemble.

 

 

 

    • Johan Puttemans (Mémoire d’Auschwitz ASBL), Le camp de réfugiés de Dachau – Quand un monument historique devient une solution pragmatique (PDF)
      Premier camp de concentration nazi, la fonction de Dachau a évolué au cours des années. Les premiers internés (1933) sont des opposants politiques, qui sont rejoints ensuite par des droits communs, des Juifs, puis des résistants pendant la guerre. Par la suite, il servira de base militaire américaine avant de devenir un mémorial (1965). Enfin, aujourd’hui, une partie du camp a étrangement été transformée en camp de réfugiés.

 

 

 

 

 

 

 

    • Emmanuel Verschueren (Mémoire d'Auschwitz ASBL) : « Entartete Musik ». Musiques interdites sous le IIIe Reich (PDF)
      La culture a fait l’objet d’un véritable enjeu sous le régime nazi. Certains courants artistiques, y compris musicaux, ont été bannis, car considérés comme « dégénérés ». Une attitude pas si éloignée de la vision que peut avoir Daesh vis-à-vis de courants musicaux ou d’instruments de musique considérés comme non-islamiques.

 

 

    • Daniel Weyssow (Mémoire d'Auschwitz ASBL) : Les caves de la Gestapo. Reconnaissance et conservation - Addendum pour faire suite à la décision de classement du gouvernement bruxellois, avalisée le jeudi 9 janvier 2014 (PDF)
      Trois immeubles de l’avenue Louise furent réquisitionnés durant la Seconde Guerre mondiale par la Gestapo. Rien, à l’exception du mémorial et d’une plaque murale dédiés à Jean de Sélys Longchamps, n’attire l’attention du chaland lorsqu’il passe devant ces immeubles. Ces lieux de très sinistre mémoire comptent pourtant parmi les plus importants et les plus emblématiques de la Seconde Guerre mondiale dans notre pays puisqu’ils abritèrent les cerveaux qui organisèrent l’arrestation de tant de résistants et la déportation des Juifs de Belgique et du Nord de la France. De nombreux témoignages de survivants attestent par ailleurs de ce qui se déroula, entre interrogatoires et tortures, en ces lieux.

 

    • Daniel Weyssow (Mémoire d'Auschwitz ASBL) : Entretien avec Hélios Azoulay (PDF)
      Compositeur, clarinettiste et écrivain, Hélios Azoulay a également été professeur d’histoire de la musique et d’histoire de l’art à l’université. Il a créé l’Ensemble de Musique Incidentale, voici 8 ans, pour interpréter, notamment, des œuvres conçues dans les camps nazis.

 

 

 

 

    • Daniel Weyssow (Mémoire d'Auschwitz ASBL) : Bruxelles sous l’occupation nazie de 1940 à 1944. Les photos inédites de Jimmy Bourgeois (PDF)
      Au travers d’un ouvrage, Pierre Bourgeois publie des photos inédites de son père, Jimmy Bourgeois, dévoilant la vie de Bruxelles sous l’occupation. Ces photos sont à 1 000 lieues des classiques reportages, puisqu’elles ont été prises incognito. Le photographe mettait sa vie en danger, puisqu’il immortalisait entre autres des militaires allemands, des rexistes et d’autres membres du VNV.

 

    • Daniel Weyssow (Mémoire d'Auschwitz ASBL) : Post. Une pièce de Solange Nebenzahl (PDF)
      La pièce décrit, au fil de lettres rédigées par des dénonciateurs et par leurs victimes, lues par les comédiens, le processus de déportation des Juifs mis en place par l’occupant à Bruxelles au temps de la Seconde Guerre mondiale.

 

 

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